Semaine 3 en Russie :

La route continue et toujours plein pot vers l'Est.

Notre vitesse moyenne tourne autour des 80km/h car l'état des voiries varie beaucoup et il y a toujours des travaux un peu partout pour nous ralentir.

Le paysage reste assez constant depuis que nous avons traversé la région de l'Oural.

La sibérie n'est pas connue pour sa diversité.

C'est tout plat avec de l'eau partout à cette époque (sol marécageux) et il n'y a qu'un seul type d'arbre : du bouleau !

Partout et que de ça. On en viendrait à prendre un sapin en photo quand on en aperçoit un.

Notre rythme de croisière terrestre est pris :

on démarre le matin pour 2/3h de route et l'après midi on enchaîne avec 2/3h de plus.

Le plus gênant, ce sont les heures de décalage horaire qui se cumulent.

On prend une heure de plus tous les 2 jours ce qui raccourci nos soirées de repos.

Nous en sommes à +5h par rapport à la France.

On traverse Omsk où l'on profite pour racheter un autoradio et faire le plein d'eau à la pompe.

Ce matin petit événement: on vient de franchir les 10 000 kilomètres depuis notre départ.

Notre arrêt suivant à Tomsk sera l'occasion de flâner une après midi pour découvrir ses maisons en bois 

avec de somptueux encadrements de fenêtres et ses bâtiments de l'aire soviétique.

On se dégote un petit coin pour dormir. On y est envahi de papillons blancs que l'on a eu

toute la journée sur la route (le pare-brise en est maculé) mais également de moustiques !

C'est infesté içi. La région, avec tous ses marais, c'est le paradis de ces sales bêtes.

On passe trois soirées cloîtrés dans la JSBmobile avec les moustiquaires.

Le soleil est de retour ! Merci de nous l'avoir envoyé.

On en profite à fond après les petites fraîcheurs passées. On roule quand même 300 km avant de nous arrêter au bord d'une rivière.

Nous sommes accosté par un groupe de jeunes (grâce à Jenga) et on passe une heure à comparer nos qualités de vie (merci google transalte).

Pour une fois les moustiques nous laisseront tranquilles et au réveil on aura la surprise de voir de nouveaux voisins.

De jeunes chiens de prairie chahutent derrière nous. On prend le temps de les approcher avant de repartir.

Jenga en aurait bien emmené un (ça ressemble beaucoup à son jouet pouicpouic de la maison)

On fait quelques courses en centre ville en passant et on file en laissant les massifs de l'Altaï sur notre droite (on y passera en revenant de Mongolie)

Un charmant lac nous accueille en fin d'après midi, un emplacement qui est bien utile pour que l'on puisse de nouveau laver la voiture et faire la lessive tout en jouant avec Jenga.

On profite d'un réveil en douceur dans ce petit coin de rêve pour aller observer les rapaces. Plus d'une vingtaine tournent au dessus de nous

et survolent le lac pour pêcher. On essaye de faire quelques clichés mais ce n'est pas simple.

On remonte ensuite dans la JSBmobile pour 5h de route avec une interruption pour faire le plein d'eau dans un village.

La route devient moins fréquentée par les camions et son état dans l'ensemble n'est pas trop mal (seulement quelques kilomètres de travaux et de trous).

On longe assez souvent la Siberian railway et son trafic important de loooonnngggs trains de marchandises.

Comme à notre habitude en fin d'après midi, on s'éloigne de la route pour ne plus entendre la circulation et les trains et bivouaquer au calme.

Une petite balade pour se dégourdir les pattes et nous reprenons la route.

Il ne nous reste plus que 2 jours à ce rythme là avant d'atteindre le lac Baïkal où on compte prendre un peu de bon temps.

On a enfin compris le sens de l'expression "montagnes russes". En effet, la route étant toujours en ligne droite quand on attaque les

reliefs la route devient une succession de montées et de descentes parfois très abruptes.

On passe encore 1h de décalage horaire et on atteint ainsi +6 par rapport à la France.

Les arrêts aux stations services se succèdent au rythme de un par jour. On apprécie toujours autant de payer 60 centimes d'euros le litre. Le seul bémol c'est qu'en Russie on ne fait pas le plein à ras bord.

On arrive on met l'embout dans le réservoir et ensuite on va à la caisse payer la quantité que l'on désire.

Alors il est important de bien connaitre sa jauge pour éviter de faire déborder.

Tout cela fausse un peu nos calculs de consommation mais on tourne autour des 11,5L/100km avec notre JSBmobile bien chargée.

Dans cette partie de la Russie on croise énormément de véhicule avec le volant à droite (proximité du Japon), c'est même depuis un jour presque devenu le véhicule dominant. C'est beaucoup moins pratique pour eux pour doubler et ils se déportent vraiment beaucoup pour doubler. Attention quand on arrive en face...

Petit arrêt à Irkutsk pour faire les courses et capter le net.

Normalement ce soir on dort sur les rives du plus grand lac d'eau douce du monde !