Cinquième et dernière semaine en Russie (pour cette fois):

Après notre journée marathon (garage, ravitaillement, internet)

on se trouve un charmant petit coin en bord de rivière pour admirer le soleil couchant et se reposer.

Le lendemain matin ce sera moins idyllique à cause de la présence de nombreux taons agressifs.

On démarre vite et on file se garer au fond d'une piste pour faire une randonnée. 

Cette balade va nous conduire au bord du lac après avoir traversé une vallée boisée de bouleaux.

On apprécie l'atmosphère mais la vue n'y est pas car l'horizon est complètement voilé (pas de visibilité à plus de 2km)

On remonte récupérer la JSBmobile et on prend la route qui contourne tout le lac en suivant le trans-sibérien.

Pour une fois celle ci est très vallonnée et comporte pas mal de virages mais elle est dans un bon état sur une bonne partie.

Comme à notre habitude on s'écarte en direction d'un petit village côtier où l'on se trouvera un charmant petit coin entre forêt et lac.

On y fait la rencontre d'un couple russe très sympa qui nous invite à prendre l'apéro à leur voiture. Ils ont tout à bord : prévoyants!

Après une bonne nuit bercés par les vaguelettes et un bon petit déjeuner, nous avons la surprise d'apercevoir en surface à une quarantaine de mètres du bord des petites têtes par intermittence.

On a la chance de pouvoir observer à la jumelle des phoques d'eau douce. Les capturer en photo sera une épreuve.

Satisfaits de cette rencontre, nous partons en direction du delta de la Selenga à 150km. Une pause à midi sur les rives du lac nous permettra d'observer un troupeau de chevaux et de poulains en liberté.

On fait nos adieux au Baïkal et on s'enfonce dans les terres en remontant la Selenga vers Ulan Ude notre objectif du lendemain.

La visite de la ville se fera à pied avec Jenga en laisse. On déambule sur la promenade le long de la rivière Selenga mais c'est loin d'être propre.

Ce fleuve charrie toute la pollution de la Mongolie dans le lac Baïkal...

Le centre ville sera un peu mieux.

On admire l'opéra,le mémorial de la WWII avec son char, la porte de la ville et la tête de Lénine.

On se ravitaille en eau et en produits alimentaires (en faisant attention à ce qui est interdit au passage de douane).

Un arrêt dans un magasin de bricolage, nous permet d'acheter de quoi renforcer les rétroviseurs (qui se dérèglent à cause des vibrations sur piste).

On se dégote un bivouac sauvage à la sortie de la ville accompagné de chiens de prairies.

Pour être paré pour la Mongolie, ce matin c'est atelier bricolage de retro. Le résultat n'est pas hyper sexy mais ça fait le boulot.

On s'avance vers la frontière et on s'arrête relativement tôt en bord de lac pour se reposer et finir de dépenser notre forfait téléphonique.

demain matin réveil de bonne heure pour filer à la douane (2h de route) et passer les formalités.