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(Kirghizistan) Kazakhstan - Partie 03

Semaine du 3 au 10 Septembre

Retour à Almaty par la vallée de Karakol

Au matin, nous constatons avec regret qu'un cavalier entraperçu hier soir, nous a volé une paire de chaussure de randonnée que nous avions laissée aérer sur la roue de secours.

C'est sur cette touche négative que nous quittons la vallée d'Arashan.

Nous retournons sur Karakol pour essayer de remplir notre bouteille de gaz. Nous avions repéré plusieurs vendeurs en bordure de route.

Nous présentons notre bouteille française et miracle, ils ont l'embout fileté à gauche correspondant !

Malheureusement, pour nous, la bouteille étant encore à moitié pleine (ou vide) le transfert ne se fera pas depuis le camion (on a pas bien compris pourquoi).

Comme nous ne sommes pas en manque, on essayera à un autre endroit mais faudra y arriver avant l'hiver.

Le gentil monsieur du gaz nous permettra au moins de faire le plein d'eau à son stand.

Nous partons ensuite en direction de la vallée de Karkara. Elle se situe en bordure de frontière entre le Kazakhstan et le Kirghizistan.

On s'arrête en route, le temps de manger et d’apprécier la vue sur les champs en plein moissonnage avec les sommets enneigés en fond. La route laisse place à une piste en bon état sur les 40 derniers kilomètres.

Nous les parcourons tranquillement et arrivons au poste de douane vers 15h15. Nous passons relativement vite les diverses formalités.

Ce poste, au milieu de nulle part, ne reçoit pas grand monde et n'est ouvert que de juin à octobre.

En 40 minutes tout est réglé. Nous voici de retour au Kazakhstan pour quelques jours.

Nous roulons jusqu'à atteindre une jolie vallée, perdue à 7km de la route dans la région du canyon Sharyn.

Le décor de roches ocres au coucher du soleil est superbe. Nous bivouaquerons dans ce paisible endroit.

 

On se met en route tranquillement puis nous enchaînons avec 250km pour atteindre Almaty en milieu de journée.

Nous retournons directement au garage pour savoir s'ils ont les silentblocs en stock. Pas de chance, ils n'ont pas les pièces.

Après quelques coups de fil, on finit par les trouver dans un magasin de la ville, il ne reste plus qu'à passer les acheter et à revenir le lendemain après midi pour les installer.

En manœuvrant pour ressortir, on touche malencontreusement une voiture garée là sous l’œil corrompu de son propriétaire. Sa voiture a gagné un motif "tôle larmée" sur le pare-choc et nous perdons 10 000sums pour une bêtise.

Aaahhh traverser Almaty en voiture, un vrai plaisir... Nous mettrons 1h pour faire les 6 kilomètres au milieu des bouchons.

Le garage ayant annoncé notre venue, nous récupérons les pièces mises de côté à notre attention et filons en périphérie de la ville pour se trouver un bivouac.

 

La nuit sur un parking ne sera pas fameuse avec les bruits de circulation et les locaux qui déambulent encore à minuit dans les parcs.

Nous profitons de la matinée pour nous présenter à l'ambassade Turkmène d'Almaty.

Elle est malheureusement fermée pour plusieurs jours (pas le choix nous devrons retourner à Bichkek pour récupérer nos visas).

Nous parcourons ensuite le quartier pour atteindre une boutique de sport et ré-équiper Benoit en chaussure de marche.

Une fois cet achat fait, nous retournons au centre commercial Magnum pour remplir nos placards et frigo.

A 14h nous sommes de retour chez nos amis de Land Service. Après une heure de patience, on attaque le démontage de la barre Panhard et de ses silentblocs.

Au moment de mettre les nouveaux, grosse désillusion, ils sont beaucoup trop gros...

Par téléphone, l'équipe parlemente avec le fournisseur pour faire reprendre les pièces et trouver la bonne référence.

L'un des commerciaux emmène Benoit pour un aller-échange-retour à fond à l'autre bout de la ville.

De retour au bout d'une heure, les réparations reprennent. Nous pouvons quitter le garage à 17h40 avec une direction qui répond de nouveau.

La sortie de la ville sera longue et c'est à la nuit tombée que l'on se trouve un bout de piste pour se reposer après cette journée chargée.

 

Passage éclair à Bichkek

Une bonne nuit au calme, et nous voilà fin prêt pour retourner au Kirghizistan.

Les 160 kilomètres de route sont avalés en 2 heures. Nous passons la frontière en 20 minutes comme le mois dernier (sans fouille de la JSBmobile) puis contournons Bichkek pour retourner en campagne passer la fin de journée.

On prend le temps d'écrire le blog et de croiser les doigts pour le lendemain: jour du verdict pour nos visas de transit turkmènes.

 

C'est avec appréhension que nous arrivons à l'ambassade vers 10h30. On y rencontre un couple de français Muriel et Laurent (blog: Moemoea-trip.blogspot.com) qui dépose un dossier.

Vient notre tour de passer au guichet... le gentil monsieur va s’enquérir de notre demande et revient après 5 minutes avec... une demande de paiement de 50$ par personne.

On file donc à la banque KICB pour payer puis de retour une heure après nous donnons notre justificatif de paiement. On s'entend dire : "Merci de revenir à 17h pour récupérer les passeports".

Nous repartons avec les Moemoea et on se pose peu après pour discuter voyage, anecdotes et paperasseries.

On se quitte en se donnant rendez vous le 02 octobre pour l'entrée au Turkmenistan (nous avons les même dates de transit).

Eux file en direction du Tadjikistan tandis que nous patientons encore un peu avant de retourner au consulat.

17h20 fin du suspens, on a nos passeports en main avec un joli visa de plus à l'intérieur !

C'est sûr, nous pouvons faire notre boucle de retour par l'Iran et respecter ainsi l'itinéraire envisagé, Oufff...

 

Nous essayons de sortir de la ville en fin de journée. Mais la circulation est chaotique, nous parvenons à nous extraire et à atteindre un terrain au calme pour nous embourber!

Nous réussissons à sortir la JSBmobile pleine de boue en une quinzaine de minutes grâce à la paille sèche et aux mottes de terre labourées.

Pour fêter l'obtention de nos derniers visas et la sortie du bourbier, nous savourons la bouteille de champagne qui nous a été offerte (merci Christine!) pour notre départ et à déguster le moment venu.

 

Nos visas Turkmènes en poche !
Nos visas Turkmènes en poche !

La région de Turkestan

Notre séjour au Kirghizistan touche à sa fin. Nous prenons la direction de la frontière.

Nous soldons nos dernier Sums à la pompe puis nous ravitaillons en eau en bord de village.

Le passage se fera en 40 minutes. Les douaniers Kirghizes auront été pointilleux de ce côté avec une fouille de la voiture assez poussée (lit défait, mallette d'outils déballée...).

Pour Sylviane passée du côté piéton avec Jenga, elle a du sortir la muselière au contrôle vétérinaire! Les formalités côté Kazak seront plus succinctes.

Nous revoilà après seulement 2 jours au Kazakhstan. Nous prenons la direction de la ville de Taraz.

On y fait un arrêt à la banque et on poursuit.

En chemin nous stoppons au mausolée d'Aishabibi (reconstruction datant de 2000) en terre cuite.

Nous profitons du calme du village du même nom pour se trouver une petite piste et se poser ainsi pour la nuit au milieu d'un champs de foin coupé.

 

Départ à 10h pour le village de Sairam situé à 15km au sud-est de Shymkent. On s'arrête un peu avant dans les champs pour manger tranquillement pour être d'attaque pour la balade en ville.

Coup de chance le terrain à côté est couvert de vignes. On flâne un peu et on récupère quelques grappes oubliées lors des vendanges.

Direction ensuite le centre ville. On se trouve une place proche d'une école. On en profite pour immortaliser les enfants en uniforme qui comme en France ont repris les cours début Septembre.

La promenade en ville nous fait découvrir un ancien minaret, puis deux mausolées. L'intérêt réside plutôt dans la vie du centre ville et du petit bazar.

Nous filons comme d'habitude en dehors de la ville pour se perdre au milieu de pâturages pour la nuit.

 

Au matin, petite surprise on a un nouveau copain. C'est un gentil chien famélique qui nous a adopté pendant la nuit. On lui apportera du réconfort et Jenga partagera un peu de sa nourriture.

On laisse là notre ami (au désespoir de Sylviane, prête à l'adopter!) pour traverser Shymkent avant de poursuivre sur 150km jusqu'à Turkestan.

La route n'est qu'une lllooonnnnnggguuueee ligne droite au milieu d'un immense espace plat. Les champs alentours sont composés de culture de pastèque, melon, courge, tomate, tournesol et coton.

Le temps étant toujours au beau fixe, c'est avec soulagement que l'on trouve une place à l'ombre pour laisser Jenga le temps de la visite du cite musulman de la ville.

Le site comprend un musée, plusieurs mausolées et deux mosquées (dont une semi-enterrée). Les faïences en terre cuite sur les murs et les coupoles sont superbes.

On apprécie la tranquillité du site (peu de touristes).

Nous retrouvons la louloute en forme (moins chaud dans la cellule que dehors grâce aux ventilateurs) et repartons un peu plus à l'Ouest pour nous avancer vers le site de Sauran.

A peine sorti de la ville, les cultures disparaissent pour ne laisser qu'une terre arable avec peu de végétations.

Nous trouvons au milieu de ce désert un petit coin pour la nuit.

On commence à regretter un peu les bivouacs de rêve que l'on a trouvé jusqu'au Kirghizistan. Depuis 5 jours c'est nettement moins joli et sauvage.

Enfin, c'est le grand air, on va pas se plaindre quand même!

 

Kirghizistan - Partie 03

Kazakhstan - Partie 04 


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Commentaires: 3
  • #1

    Jc chris (lundi, 11 septembre 2017 21:37)

    Encore de très belles photos...heureusement que Benoît est manuel...que de mécanique pendant ce voyage



  • #2

    Carole (mardi, 12 septembre 2017 11:55)

    Que d'épopées ! Dommage pour le toutou... je l'aurais bien adopté !

    Bonne continuation <3

  • #3

    brunoit et nessa (mardi, 12 septembre 2017 21:25)

    salut benoit et sylviane
    dur dur d avoir vos visas mais finalement tout s est bien goupillé !
    un voleur de shoes fallait y penser surtout qu avec touts vos randonnees c etait pas une paire neuve . en esperant qu il n y aura pas d autres surprises de ce genre pour la suite ! PS les bouchons ça a du vous faire bizarre vous n etes plus habitués.