Au matin, nous allons sur le site de Sauran à 50km de Turkestan. Les vestiges de cette ancienne ville fortifiée du XIVeme sont impressionnants.

Les remparts sont encore bien visibles et les restaurations en cours dans l'enceinte font apparaître les dimensions des mosquées et de leurs anciens minarets.

Nous sommes les seuls touristes en dehors des ouvriers et archéologues présents. Jenga est ravie de la balade et nous aussi.

Nous reprenons ensuite la voie rapide jusqu'à Turkestan où nous la quittons sans regret pour prendre de petites routes (en parfait état) jusqu'au site d'Otrar.

Cette autre cité n'est pas aussi bien préservée. En plus d'être payante, le site fait plus reconstitution que mise en valeur des vestiges.

On apprécie d'autant plus la visite de ce matin.

Nous restons aux abords pour la nuit et on se trouve une petite place à côté d'un champ de maïs.

Après une bonne nuit, nous repartons pour Shymkent. On poursuit sur les routes de campagnes qui permettent d'apprécier le paysage tout en évitant le trafic et les contrôles routiers.

Nous avions repéré un parking proche du centre ville et d'un parc lors de notre première traversée de la ville.

Nous nous y glissons pour 12h. On prend le temps de manger avant d'aller découvrir à pied et encore sans Jenga, les monuments de la ville et le bazar central.

On prend plaisir à flâner devant les étalages d'épices, légumes, fruits secs, fromages et œufs.

Nous regagnons la JSBmobile puis nous sortons de la ville pour rejoindre le parc naturel Sairam Ugam juste à côté de la réserve d'Aksou-Jabagly.

On quitte la route avant Tonkeris pour emprunter une piste qui part dans les collines. Nous trouvons un bivouac proche du canyon de l'Aksou que nous envisageons de découvrir à pied demain.

La vue sur les glaciers qui font office de frontière avec l'Ouzbékistan, est superbe.

Nous randonnons pendant 3 heures au matin. Nous découvrons le canyon d'Aksou que l'on surplombe puis on accède au sommet d'une colline à 1770m pour admirer la vue sur les sommets enneigés.

On retourne vers la JSBmobile pour casser la croûte.

L'après midi est consacrée à un peu de lecture, du bricolage et de la logistique :

La pompe à eau faisait un peu des siennes (elle avait du mal à s'arrêter) un petit démontage et nettoyage aura raison du problème.

Sylviane fera la lavandière à la rivière en faisant la lessive.

L'après-midi défile avec ces occupations diverses, nous passons donc Une seconde nuit au même emplacement.

Au matin nous redémarrons et faisons route jusqu'au village de Karaku. On s'enfonce dans la vallée jusqu'à atteindre la barrière du parc de Sairam Ugam.

Les droits d'accès au parc réglés, on débute une petite randonnée (3 heures) pour essayer d'apercevoir un de ses pensionnaires (ours, léopard des neiges ou marmottes)

Nous n'en verrons aucun mais on appréciera le paysage sous un beau soleil.

On se fera une pause gourmande sous les pommiers pour jouer avec Jenga et utiliser nos précieuses liseuses.

Nous ressortons de cette zone protégée pour essayer de trouver un bivouac dans la vallée. Cette dernière ne s'y prête pas trop car elle est jonchée de bouteilles en verre et autres déchets.

On se dégote une piste à travers les champs pour atteindre une colline.

On y trouve une vue à 360° et des troupeaux de chevaux qui égayerons notre soirée : parfait!

Après un petit coucou au berger venu observer les intrus que nous sommes, nous prenons la direction de Saryagash le poste frontière.

Nous prenons les petites routes de campagne pour traverser au plus court. En chemin nous en profitons pour ravitailler en eau à une pompe.

Nous nettoyons un peu la JSBmobile à grandes eaux pour dépoussiérer au maximum les flans.

En arrivant en périphérie de la ville, on fait le plein de gazole une dernière fois au Kazakhstan puis allons faire un tour au bazar.

On cherche à dépenser nos derniers Tenges en parcourant les étals. Ce sera au supermarché du centre que l'on parviendra à tout solder ou presque.

Pour profiter une dernière soirée de notre abonnement téléphonique Kazakh, on ne s'éloigne pas trop de la ville.

On est ainsi à moins de 6 kilomètres du poste frontière pour y être de bonne heure demain matin.