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Ouzbékistan - Partie 01

Du 16 au 21 Septembre

Une dernière nuit Kazakh mouvementée

Note dernière soirée au Kazakhstan sera marquée par l'arrivée à 23h du propriétaire du terrain.

Il rouspète un peu, demande ce que l'on fait là et nous explique qu'il ne faut pas rester en mimant de crever les pneus...

Après discussion, on comprend qu'il craint que l'on soit inquiété par d'éventuels rôdeurs qui pourraient détériorer la voiture.

Il nous propose de venir passer la nuit près de sa ferme à 200m. Nous voilà à faire de la piste en pleine nuit en suivant une Lada défoncée.

Nous faisons ainsi la connaissance de Batir qui dort dans ce petit bâtiment.

Après avoir gentiment refusé d'occuper la chambre avec lit qu'il nous propose, on retourne se coucher dans la JSBmobile vers minuit.

Nous nous réveillons de bonne heure pour ne pas importuner notre hôte mais c'était sans compter sur son hospitalité.

On se retrouve attablé sur la terrasse pour prendre le petit déjeuner ensemble et partager des gâteaux, des raviolis, des nouilles et discuter.

Ce sera bien plus tard que l'on lève le camps pour nous diriger vers le poste frontière.

Nous y serons admis à 10h45. On passe le contrôle et la fouille côté Kazakh ensemble et sans difficulté en 40 minutes.

Ensuite, 20 minutes d'attente avant de rentrer sur le territoire Ouzbek. On passe la désinfection (que l'on ne paiera pas faute de Soums)

et on arrive en Ouzbek. Les contrôles de passeports et les déclarations de biens se font assez simplement, vient ensuite l'enregistrement du véhicule puis la fouille.

Là, on a bien rigolé car le maître chien (recherche de narcotique) et Sylviane se sont fait une battle de dressage de chien.

Chacun montrant ce que son compagnon savait faire: assis, au pied, table, couché, roule,... tout y passe.

On finit ex-équae (on aurait pu gagner avec un tourne ou croise mais on voulait pas froisser le garde et son labrador).

Après ce petit intermède, la fouille est rapide (10min) et c'est vers 13h, pardon midi car changement de fuseau horaire, que l'on pose nos roues en Ouzbékistan.

Tachkent la capitale

Place Khast Iman
Place Khast Iman

A peine le poste franchi, on nous interpelle depuis le bas côté pour faire du change.

Ça tombe bien, on voulait en faire au bazar de Tachkent. Nous discutons par la fenêtre et on se met d'accord sur le taux à 8150 pour 1€.

On nous propose directement des billets de 5 000 et de 10 000 soums, ouf car les montants sont impressionnants.

Nous recomptons les liasses de billets directement dans la voiture avant de donner le change.

Cette étape passée, nous prenons la route pour Tachkent à 20 kilomètres.

Nous traversons la ville pour atteindre une boutique de téléphonie. Manque de chance pour nous elle est fermée.

On poursuit alors à pied jusqu'à l'ambassade de France pour quelques renseignements sur les problématiques d'enregistrements.

Encore une fois, on trouve porte close (on aurait pu y penser c'est samedi...)

On prend la décision de rester une nuit sur la capitale dans un hôtel pour avoir un enregistrement de passeport et ainsi pouvoir acheter une carte SIM.

Nous allons au Art Hotel dans un quartier calme de la capitale. Nous pourrons ainsi dans l'après midi obtenir notre carte SIM dans une boutique Ucell toute proche.

 

Au matin, après un bon petit déjeuner, nous partons à la découverte du grand bazar de Tchorsou. Il est gigantesque.

On prend 2 heures à déambuler dans ses allées d'épices, viandes, gâteaux, légumes, vêtements, souvenirs... Il y a de quoi y passer du temps et dépenser de l'argent!

Puis, on récupère Jenga pour aller découvrir les rues de la vieille ville toute proche ainsi que la place Khast Imam avec sa mosquée, son mausolée et sa Madrasa (école coranique).

C'est en début d'après midi que nous quittons la capitale en direction de Samarcande.

Les routes sont en bon état (2x2 voies) et la circulation assez fluide. Les locaux sont ravis de constater notre présence et nous saluent régulièrement en nous doublant.

Un monsieur offre même un drapeau du pays à Sylviane en lui tendant par la fenêtre toujours en roulant!

Il est par contre beaucoup plus difficile de trouver des pistes pour s'isoler.

On finira par emprunter un chemin poussiéreux pour se cacher au fond d'un vallon loin du bruit.

 

Découverte de Samarcande

Le Registan
Le Registan

Nous parcourons en 1h30 les derniers kilomètres qui nous séparent de Samarcande. Après trois tours du centre ville, on finit par trouver le parking à côté du Registan.

On profite de la fin de matinée pour découvrir l'esplanade qui fait face à ce bel ensemble de Madrasas et de mosquée.

Nous partons ensuite à pied et sans Jenga à la découverte du mausolée de Gour-E-Amir. On le découvre en arrivant par les ruelles de la vieille ville et du mausolée Ak-Saraï. La visite est sympa, les décorations de la coupole et des murs sont splendides. Nous faisons le tour et on se rend compte en sortant qu'il y avait un droit d'entrée (oups, un guichet à l'autre entrée serait judicieux pour leur rentabilité)

On revient vers la JSBmobile et on explore le parc juste à côté pour jouer avec Jenga. On fait le plein de spectateurs avec nos numéros de chien de cirque et tout le monde s'essaye au "va chercher" et "tourne".

Jenga fatiguée, nous la laissons de nouveau pour aller parcourir l'ancien quartier juif de la ville.

On ressort des ruelles à côté de la mosquée Bibi Khanoum. Quand vous venez du vieux quartier et que vous franchissez les portes qui l'isole c'est un choc. On débouche sur un boulevard piéton, pavé avec des espaces verts au cordeau, des boutiques de souvenirs et des voiturettes électriques. 

On déchante un peu sur l'aspect de la ville , certes les monuments sont magnifiques mais les murs qui isolent le reste de la ville donnent l'impression de faire du cache misère.

Nous visitons la mosquée assez rapidement car pas mal de restauration sont à faire.

Nous faisons un petit tour rapide au bazar mais vu l'heure il est presque désert. Nous revenons vers la voiture en empruntant le boulevard "Disneyland".

 

 

La nuit sur le parking ne sera pas des plus reposante mais le lieu est vraiment bien situé pour parcourir la ville.

Nous retournons de bon matin et avec Jenga jusqu'au bazar qui affiche complet. C'est un vrai plaisir de voir ses étalages en pleine activité.

Nous re-déposons la chienne pour enfin aller visiter le Registan. Les murs et minarets des Madrasas sont magnifiques.

On peut déplorer la présence des échoppes à touristes en ces lieux mais quelques plafonds et décorations font presque oublier les 7$ d'entrée.

Cette visite achevée, nous prenons la route.

On cherche tout d'abord à faire le plein.

Dans ce pays entièrement tourné sur le gaz, trouver une station de diesel est un jeu de patience.

Une fois la perle trouvée nous nous dirigeons vers le lac Aïdar Koul un peu au nord pour retrouver des espaces vierges et calmes.

Nous traversons ainsi la vallée coincée entre la chaîne des Pamir-Alaï et les monts Nourataou.

On remonte ensuite jusqu'aux abords du lac pour se trouver un chouette bivouac sur une hauteur après quelques kilomètres de piste.

 

Lac Aïdar Koul, Nurato et arrivée à Boukhara

Après une longue nuit de sommeil, nous apprécions le calme du lieu.

On étudie notre parcours des prochains jours et nous décidons de rester une nuit de plus ici.

Pour s'occuper un peu on se décide pour une balade le long des berges du lac.

Après 2h30 nous retrouvons la voiture et sa fraîcheur relative (33°C).

Nous profitons de l'après midi pour bricoler (nettoyage panneaux solaires, serrage de vis, niveau) et faire de la logistique. Un peu de repos est appréciable.

 

Deuxième nuit merveilleuse et retour à la civilisation dans le petit village de Nurato après une heure de route.

On fait en arrivant un arrêt dans une station pour du diesel et on reçoit notre premier refus faute d'approvisionnement.

Nous visitons la forteresse d'Alexandre le Grand qui domine la ville (seuls quelques remparts subsistent) ainsi que la mosquée et le mausolée à son pied.

Nous reprenons ensuite la route vers Boukhara notre prochaine étape.

Sur le chemin nous stoppons à une dizaine de stations affichant la vente de diesel sans en trouver une seule goutte.

On arrive à Boukhara et toujours pas de gazole. Nous parcourons la vieille ville où nous espérons trouver un hôtel pour s'enregistrer.

Notre premier choix est fermé pour la semaine mais on profite de l'arrêt pour faire le plein d'eau à un robinet.

On retraverse la ville pour atteindre l'hotel Muri. On y reçoit notre précieux coupon pour la nuit.

La dame de l'hôtel est charmante et serviable, nous l'interrogeons pour trouver du diesel dans la ville. Elle nous propose alors de nous en faire livrer directement à l'hôtel.

Le marché noir est mieux fourni que les stations mais pas au même tarif. Mais il faut bien rouler....

Le rendez vous est pris pour 9h le lendemain avec 50 litres de gazole, affaire à suivre...

Kazakhstan - Partie 04

Ouzbékistan - Partie 02 


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Commentaires: 4
  • #1

    VIDAL (vendredi, 22 septembre 2017 08:03)

    Merci, c'est super sympa de nous faire profiter.
    Nous espérons que vous êtes bien dans votre JSB mobile, autant que nous l'avons été, dans des contrées différentes.
    A bientôt sur le net.

  • #2

    chrystal (vendredi, 22 septembre 2017 14:22)

    coucou
    toujours de jolis paysages,on voyage avec vous
    bonne route

  • #3

    Hervé et Lucie Mazzoni (mercredi, 27 septembre 2017 14:21)

    Souvenir sympathique d'une rencontre sur un parking à Khiva.
    Bravo, les routards ! Quelle organisation et quelle moëlle !

  • #4

    brunoit et nessa (jeudi, 28 septembre 2017 22:26)

    cc ben et sylviane ! super photos comme toujours ! en france aussi on commence a annoncer penurie pour l essence (comme chaque année en fait ...) j espere que vous avez été livré en gazole (je n ai pas encore lu la partie 2) bises
    caresses a Jenga !