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Turkménistan en 2 jours

Du 04 au 05 octobre

Cratère de feu ou portes de l'enfer de Darwaza
Cratère de feu ou portes de l'enfer de Darwaza

Bon on recommence les formalités mais avec des douaniers très agréables et parlant anglais (ça nous change).

On paye les différentes taxes sans rechigner (on n'a pas de temps à perdre): entrée 12$/pers, voiture et compensation carburant 171$ et enfin le chien 16$

Aucun bakchich demandé de ce côté du pays. On passe à la fouille de la voiture qui sera presque aussi poussée que du côté Ouzbek.

Il est 15h30 lorsque nous pouvons circuler librement sur le territoire Turkmène.

C'est surtout rapidement qu'on va circuler car nous devons rejoindre l'Iran avant le lendemain après midi à 650 kilomètres par une route au milieu du désert.

 

Comme on avait fait le plein avant, nous prenons la route et coupons au plus court depuis Dashoguz vers Darwaza sans passer par Kounia-Ourgench.

La route est en très bon état jusqu'à rejoindre l'axe principal qui traverse le désert.

A partir de là, l'état se dégrade vite et il faut passer son temps à zigzaguer pour éviter les nids de poules. On roule toute l'après midi.

Lorsque que la nuit commence à tomber vers 18h30, nous décidons de poursuivre afin de faire au moins la moitié de la route.

On remercie particulièrement le conducteur de camionnette (plaque d'immat : BL 39 19 CZ) pour nous avoir guidé durant ce trajet de nuit à travers les trous et les ornières qui pour lui n'avait plus de secret.

Nous avons ainsi pu maintenir un bon rythme grâce à ses indications au fur à mesure (warning, clignos, etc).

C'est ainsi qu'après 300km depuis la frontière sans une seule pause ni avoir mangé que l'on rejoint le départ de la piste pour le cratère (km 286 en venant du nord)

Il fait nuit noire mais le terrain est sec et dur. On s'engage sur la piste qui est en fait relativement large. Le tracé sur notre carte (Osmand+) est tout à fait exact et c'est sans se tromper une seule fois que l'on rejoint le site à 7km de la route.

 

L'arrivée de nuit au cratère est spectaculaire, nous stoppons sur une esplanade un peu en retrait mais en surplomb (pour éviter les émanations de gaz).

A peine garé, on part découvrir ce site unique. On a la chance de le voir (on y croyait plus encore hier).

Nous faisons le tour du cratère à pied puis retournons à notre bivouac pour manger et se reposer avant la deuxième partie du trajet.

On observera le cratère depuis l'intérieur de la JSBmobile (8°C dehors) ainsi que le défilé de nombreux véhicules venus déposer des touristes.

 

Nous nous levons de bonne heure à 5h45, le temps de prendre quelques photos autour du cratère au lever du soleil et nous filons plein sud.

La route reste déplorable sur encore 100 kilomètres puis améliore mais c'est beaucoup plus facile de jour !

On atteint la capitale Achgabat vers 10h30. Nous faisons un petit arrêt au Sofitel (wifi gratuit) pour envoyer quelques e-mails à nos familles pour les rassurer puis nous poursuivons jusqu'au poste frontière de Howdan.

Le premier contrôle se fait juste à la sortie de la ville, il reste ensuite à traverser un no man's land de 30km. La route monte en altitude et c'est dans un brouillard épais et sous la neige que l'on atteint le poste de douane.

On a l'heureuse surprise d'y trouver les Moemoea (passé au Turkménistan sans nous, 4 jours plus tôt)

Une fois nos déboires et péripéties racontés, nous passons ensemble les différents contrôles (les douaniers avez été prévenus de l'arrivée de français avec un chien)

La fouille est sommaire et on nous réclame 10$ de plus pour Jenga (sans doute un bakchich).

 

Nous franchissons enfin le dernier contrôle et nous voilà en Iran vers 14h30.

Sylviane et Murielle se parent de leur foulard et nous attaquons les formalités.

Les passeports sont vérifiés puis ce sont les carnets de passage en douane (CPD). On nous envoie alors trouver Mr Ismir pour faire l'enregistrement des véhicules.

On parcourt tout le bâtiment avant que quelqu'un finisse par nous indiquer le bon bureau. Mr Ismir, parlant parfaitement anglais, se charge de remplir nos CPD.

Il nous invite ensuite à retourner à nos véhicules et c'est sans aucun contrôle de ceux ci que nous pouvons franchir le poste.

Aucun bakchich ne nous sera demandé à aucun moment. On fera même un peu de change à la sauvette avec un taux à 42000 rials pour 1 euro sans marchander.

L'entrée en Iran par le poste Nord-Est aura été vraiment le plus facile depuis le début de notre périple.

 

On peut enfin dire OUF !!!

Cauchemars en Ouzbékistan

Iran - Partie 01 


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Commentaires: 6
  • #1

    Vanina (mardi, 10 octobre 2017 14:16)

    Quelles aventures !!!! ���

  • #2

    VIDAL Guy (mardi, 10 octobre 2017 16:16)

    Nous sommes toujours ravis d'avoir de vos nouvelles.

    Bonne continuation.

  • #3

    Stéph (mardi, 10 octobre 2017 17:03)

    Trop cool pour vous. Le top.
    J'en rêve. Bonne continuation

  • #4

    Alice (mercredi, 11 octobre 2017 14:32)

    Magnifique ce cratère !

  • #5

    Christine et JLuc (vendredi, 13 octobre 2017 16:12)

    Ça y est,j'ai rattrapé tout mon retard de lecture de votre aventure,je garde juste l'Iran pour le dessert!
    Nous avons échangé chez KRYS avec Gérard qui a fait des lunettes à ma petite Lucie devenue myope!nous avons tous ri du suspense qui nous tient en haleine quand vous nous faites presque du Midnight Express...Gérard n'arrive plus à suivre!!!
    En tout cas,l'architecture ouzbèque est très fine et très originale,ça valait le détour!
    Et maintenant le cratère,OUAH!!!super!
    Sylviane,votre patron pense que vous vendrez des lunettes en anglais au retour...j'ai parié pour le russe!par contre,en quelle langue aboira Jenga?
    Et Benoît ,qu'en pense t'il?
    Profitez de la beauté du monde,see you soon!

  • #6

    brunoit et nessa (samedi, 14 octobre 2017 22:13)

    superbe la photo du mois on valide !
    apres les galeres ouzbeques je vois que tout se passe bien et c est tant mieux ! l Iran a l air super hospitalier aussi !
    continuez sur la meme lancée
    bises