Voici le récit de nos quatre derniers jours en Turquie.

Mais avant d'attaquer la lecture, refaites donc un petit tour sur l'article précédent que nous avons actualisé avec l'ajout d'une surprise (en orange) et de photos (à la fin).

Nous attendions d'être tous dans l'espace Schengen pour vous présenter Indy (Cliquez içi).

Maintenant que nous avons actualisé notre situation voici la suite...

Au matin après une nouvelle séance de ménage et une promenade avec les chiens sur la pointe rocheuse toute proche, nous prenons la route pour Izmir.

On s'arrête assez vite afin de passer chez un vétérinaire pour faire les vaccins à Indy maintenant qu'elle est assez revigorée.

Nous trouvons à nous garer et on passe environ 30min dans le cabinet pour faire examiner la chienne.

On repartira de là avec un certificat de bonne santé pour chacun de nos toutous.

Izmir est une ville énorme mais avec un bon réseau routier pour la traverser sans passer par les rues étroites ou encombrées.

Cette zone urbaine franchie, on parcourt la voie rapide jusqu'à atteindre la péninsule d'Ayvalik 100km plus au nord.

On y trouve une large piste (bientôt goudronnée) qui contourne toute la presqu'île.

On restera sur une grande esplanade gravillonnée pour la soirée. Nous profitons d'être arrêté assez tôt pour mettre le blog à jour.

Après une bonne nuit de repos, on commence par une grande boucle entre pinède et méditerranée avec nos deux petits monstres en liberté.

Une fois tout ce petit monde un peu fatigué, nous prenons la JSBmobile pour atteindre le point de vue de la péninsule.

L'endroit est couvert de café/restaurant par chance à cette époque le lieu est désert. On fait donc quelques photos de la vue à 360° avant de repartir.

On fait très peu de route pour atteindre notre prochaine étape: l'île d'Alibey Adasi. 

Nous stoppons dans le petit village de l'île où l'on découvre notre premier moulin à voile sur une hauteur.

Après cet arrêt photo, nous partons sur la côte Ouest de l'île afin d'y attendre nos amis les Moemoea pour le repas.

On est content de se retrouver et de partager nos récits d'aventures.

Nous repartons ensemble en milieu d'après midi afin de se trouver un bivouac sympa.

Ce sera le coup de chance, sur les hauteurs du village d'Aritasi après deux kilomètres de piste caillouteuse, nous trouvons une large terrasse avec vue mer et isolée de tout.

On dresse le camps et après une dernière promenade pour nos petites bêtes, tout le monde s'attable autour d'un apéritif dînatoire à la belle étoile.

L'occasion de partager un bon moment autour de produits français (confiture de figue, foie gras, omelette...) et locaux (olives, dattes, loukoums, rosé...).

C'est à l'aurore que l'on se lève (7h) pour le nettoyage quotidien suivi du petit déjeuner.

Indy et Jenga sont en pleine forme et partent promener avec Sylviane et Murielle en forêt.

Pendant ce temps, les hommes bricolent sur les 4X4.

On inverse les pneumatiques avant de la JSBmobIle et on répare encore une fois le pneu crevé et déchiré de Faré-night.

Nous nous séparons en fin de matinée chacun ayant une frontière différente comme objectif.

Pour eux direction la Bulgarie et pour nous la Grèce avec pas mal d’appréhension pour le passage d'Indy.

Nous filons à Canakkale pour prendre le ferry pour passer le détroit des Dardanelles. La traversée est rapide (15min) et peu onéreuse (35TL). Cela nous permet d'éviter pas mal de kilomètres et la circulation à Istanbul (ville que nous connaissons).

De l'autre côté nous traversons d'immenses espaces cultivés sur la péninsule avant de rentrer dans les terres et d'y trouver les nuages.

On s'arrête juste avant Kesan, sur le bord d'une piste sans attrait mais au calme.

Il ne nous reste plus que 37 km avant la frontière qu'on espère franchir le lendemain matin à quatre.

Notre dernier matin en Turquie est occupé à dépenser nos livres. On fait un arrêt au centre commercial pour faire des réserves de croquettes qui fondent vite avec nos deux ventres à pattes.

Après un dernier plein de gazole à un euro le litre, on file au poste frontière.

Les formalités ici se font depuis la voiture, c'est un peu comme au guichet d'autoroute. On présente nos passeports, un coup de tampon et merci au revoir.

Un arrêt au poste de déclaration de biens, un rapide coup d’œil de l'agent dans la JSBmobile.

Il nous demande si on a les papiers de chiens. Oui, oui on les a, ils sont à l'avant. Vous voulez les voir ? Non, allez y.

On se le fait pas dire deux fois !

Et voilà, nous sommes sortis à 4 de la Turquie, reste plus qu'à entrer en Grèce...

On traverse le pont (soldats en armes un peu partout) et on arrive au poste grec.

Ici même principe (type péage) on donne nos passeports, ils sont contrôlés et en avant. Le guichet des déclarations est fermé, circulez il y a rien à voir.

Voilà en 20 minutes, les deux frontières sont derrières nous.

On y croit pas trop sur les premiers kilomètres puis on rigole une bonne fois en pensant au stress qu'on s'était mis.

Nous sommes officiellement de retour dans l'Europe de l'espace Schengen et tout le monde est à bord !